Lorsque j’ai commencé à peindre, j’avais le choix de plusieurs médiums : l’huile, l’acrylique, l’aquarelle, le pastel sec, le pastel à l’huile, l’encre, le fusain, etc. Quoi choisir et pourquoi? J’ai décidé de tous les essayer. Sans savoir ce que je voulais faire en peinture, j’ai cependant rapidement découvert que peindre en nature était ce qui me plaisait le plus. Par contre, travailler sur le motif comporte plusieurs caractéristiques et les conditions climatiques doivent être prises en considération.
J’ai essayé d’abord, l’aquarelle. Cette technique est basée sur le contrôle de l’eau. Les difficultés techniques sont vite apparues : le blanc du papier à conserver pour la lumière, le temps de séchage variable selon le soleil et l’humidité, la qualité du papier et des outils, etc. Je ne suis aperçu rapidement que tout était trop compliqué pour moi et je n’avais aucun plaisir à travailler ainsi.
J’ai par la suite essayé l’acrylique. J’ai trouvé que les avantages de ce médium peuvent être aussi dans certains cas des inconvénients : le temps de séchage rapide, voire très rapide s’il y a du soleil,le travail en couches successives, les empâtements sont difficiles et les couleurs foncent lors du séchage. Toutes ces difficultés m’ont convaincu de passer à autre chose. Il me restait donc la peinture à l’huile. Comme l’acrylique, le temps de séchage de l’huile peut être aussi un inconvénient. Personnellement, le fait que l’huile prenne du temps à sécher m’a plu parce que cela me permettait de revenir et d’empâter sans que la peinture ne sèche trop vite. Après toutes ces années, je crois encore que ce médium me colle à la peau. Je me salis tout le temps, mais j’aime…
Et vous, quel médium utilisez-vous ?
Publié le 26 février 2016 par Guy Roy | Catégorie : Technique